Vite !


Je crois qu'il est tant qu'on réalise que nous sommes dans une ère où la littérature s'imprime sur du PQ, où les informations deviennent envahissantes, où les artistes de tous genres, partout, poussent comme des mauvaises herbes à une allure vertigineuse. Grâce à internet, on se sent libres et heureux de pouvoir goûter à tout, de toucher à tout, tout ce que l'on peut, parce que tout va trop vite. On aime et puis très vite, on ignore, nous passons à autre chose, zappons ! Zappons vite ! Pousser par l'idée de manquer de quelque chose. Mais de quoi ? Nous ne savons même pas finalement, mais on désire toujours plus. Et puis on se perd dans des stéréotypes influencés par les médias, les faits de mode. Pourtant n'oublions pas que le but pour chacun de nous et de trouver l'essence brute, indéfiniment maquillée, qu'il faut chercher en dehors de toutes formes figées, de toutes les écoles, méthodes, mécanismes sociaux et normes artistiques. Prendre le temps de savourer, perdre le fil, et puis le recoudre à sa façon. Prendre le temps de puiser toute la richesse de cette chose que l'on aime à l'instant même. Le maximum. Grandir. Bref. Le lapin blanc va passer. Vite, vite, vite, VITE ! PLUS VITE BORDEL !





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