Trop souvent on attend, attend ce qui n’arrivera probablement jamais. On s’inquiète, se demande pourquoi, on tente de trouver la réponse, et on s’y perd. On commence à croire que l’on est voué à un autre avenir, celui où tout nous paraitra toujours plus beau que la normale.
Étant donné que nous sommes dans l’incapacité de surmonter notre peur d’échouer, alors on ne bouge pas, et on attends. Et à force nous sommes voués à l’échec. La queue entre les jambes, nous retournons dans notre petite vie pourrie. Celle qui ne nous fait pas rêver.
On se doit de vivre, du moins d’essayer puisque l’on existe…
Dans cette vie là, les gens sont trop souvent bercés d’illusions, ils lèvent la tête, juste pour mieux se donner l’impression qu’ils avancent, alors qu’en fait, il n’en est rien, et qu’ils savent pertinemment qu’ils sont voués à l’échec si ils ne sortent pas de ce trou.
L’être humain de nos jours, est en quête de l’irréalisable.
Du moins il en rêve.
Mais jamais il n’osera franchir le pas.
Nous sommes tous de répugnants résidus à l’existence compromise et vouée à un avenir qui ne sera que plus douloureux. On en a conscience, mais on continue à croire en un avenir meilleur. On veut y croire. On veut espérer. On veut vivre. Apprendre à vivre. On se rattache à un idéal, à des objectifs utopiques, dans lesquels on fonde tous nos espoirs, espoirs que l’on s’empressera de regretter une fois redescendus sur Terre.
C’est toujours le même schéma.
Il n’y a qu’une seule réalité.
On rencontre quelqu’un, une nouvelle histoire, et on pense que la fin n’existe pas, on pense que la vie sera belle, on pense que tout s’arrangera. On l’aime, on le sait, et on sait aussi que cela nous fera souffrir, mais on continue à l’aimer, pensant que cet Amour nous apportera la sérénité dont on rêvait. On y croit, plus fort que tout, on hurle notre Amour, sans réfléchir, on se croit heureux, heureux et amoureux, et puis, on revient sur Terre. On pense trop, on en oublie de vivre, profiter. On est con.
Partout autour de nous c’est le même tableau : Des gens aussi âpres qu’abjectes, vivent dans une routine qui n’a rien de passionnant, d’excitant, et tous se ressemblent. Peut-être que ça leur plait, mais au bout du compte, ils râleront toujours au final de cette situation. La routine, est la préface des révolutions ! Suffit d'avoir le courage de tourner la page...
On croit pouvoir faire des choix. On fait une multitude de choix. Choix des meubles, choix des rideaux, choix de programmes télé, choix de quoi manger ce soir, choix de qui aimer, avec qui baiser… on tente de se persuader que c’est pour notre bien, alors qu’ils sont en fait dominés par une inquiétante réalité déconcertante : ils ne savent pas quoi faire pour sortir de ça, on ne sait jamais comment faire, on n’est jamais sûr de ce que l’on veut, on croit l’être, on doute, on s’interroge, on recule, puis on s’élance, sans savoir si l’on a fait le bon choix, mais en ayant cependant conscience d’une chose : on n’est pas prêt de changer de situation, peut-être par peur. Ou simplement parce qu’on y prends pas le temps. Le temps de s’évader ailleurs. Quelques instants. Loin de tout ce merdier. Mais non, nous n’avons plus le temps, nous ne faisons que fuir pour donner notre vie à ce qui ne nous fait pas envie. « L’homme a besoin de passion pour exister. » disait Eric Tabarly.
La routine est un confort. Notre vie de moutons est notre sécurité.
Alors on cesse d’attendre ce qui n’arrivera jamais. On chiale un bon coup, souffre une dernière fois, on lève la tête, et se promet de ne plus jamais retomber. On se lève, et sans réfléchir, on s’élance. On avance, imperturbable, ne prêtant nullement attention à ceux qui nous entourent. On est heureux, on est enfin devenu un vrai égoïste, personne ne peut nous faire basculer, on le sait, alors on en profite. On ne sait plus quoi dire. Alors on veut dormir, dormir sans rêver, sans souffrir, et sans se réveiller avec en tête toutes les mauvaises pensées de la veille. C’est impossible. Alors, on veut s’endormir, et ne jamais se réveiller.
Heureusement il s'est réveillé.
Il a enfilé ses chaussures, et couru, pour partir le plus loin possible, fuir cette réalité qui l’effrayait tant et cet avenir dont il n’avait pas envie. Il rêvait d’une autre vie, entre les phrases philosophiques les moins réalistes possible. Il courait après le ciel bleu, qu'il semblait apercevoir au loin. Il couru, sans jamais s’arrêter, courais jusqu’à en perdre haleine, avec comme seul but de contempler le ciel bleu, puis re-vivre, avec sa propre réalité. Dorénavant il marchera toujours les yeux fixés sur ses pensées...
On ne peut pas réussir. On ne peut pas s’élever, on ne peut pas briller. Ou alors on y parvient, ou on croit y être parvenu, mais cela ne dure qu’un temps, et on finit toujours par revenir à la réalité. L'équilibre est instable dans cette vie. Celle qui nous dégueule chaque jour à la figure. Celle que l’on tente de fuir dès lors qu’on a l’idée de vouloir vivre vraiment, devenir maitre de son verbe "être" et non plus l'esclave du "avoir", ou que certains tentent de nous faire rêver avec de beaux discours, reflétant eux-même une crainte immense de cette même réalité. On vit dans un monde répugnant. Un monde de fou !
Fuyez-le pendant qu’il en est encore temps. Appuyez sur la détente, vous souffrirez moins qu’en vous livrant à votre pitoyable vie. Lui a longtemps tout compris, il est déjà bien loin...
Étant donné que nous sommes dans l’incapacité de surmonter notre peur d’échouer, alors on ne bouge pas, et on attends. Et à force nous sommes voués à l’échec. La queue entre les jambes, nous retournons dans notre petite vie pourrie. Celle qui ne nous fait pas rêver.
On se doit de vivre, du moins d’essayer puisque l’on existe…
Dans cette vie là, les gens sont trop souvent bercés d’illusions, ils lèvent la tête, juste pour mieux se donner l’impression qu’ils avancent, alors qu’en fait, il n’en est rien, et qu’ils savent pertinemment qu’ils sont voués à l’échec si ils ne sortent pas de ce trou.
L’être humain de nos jours, est en quête de l’irréalisable.
Du moins il en rêve.
Mais jamais il n’osera franchir le pas.
Nous sommes tous de répugnants résidus à l’existence compromise et vouée à un avenir qui ne sera que plus douloureux. On en a conscience, mais on continue à croire en un avenir meilleur. On veut y croire. On veut espérer. On veut vivre. Apprendre à vivre. On se rattache à un idéal, à des objectifs utopiques, dans lesquels on fonde tous nos espoirs, espoirs que l’on s’empressera de regretter une fois redescendus sur Terre.
C’est toujours le même schéma.
Il n’y a qu’une seule réalité.
On rencontre quelqu’un, une nouvelle histoire, et on pense que la fin n’existe pas, on pense que la vie sera belle, on pense que tout s’arrangera. On l’aime, on le sait, et on sait aussi que cela nous fera souffrir, mais on continue à l’aimer, pensant que cet Amour nous apportera la sérénité dont on rêvait. On y croit, plus fort que tout, on hurle notre Amour, sans réfléchir, on se croit heureux, heureux et amoureux, et puis, on revient sur Terre. On pense trop, on en oublie de vivre, profiter. On est con.
Partout autour de nous c’est le même tableau : Des gens aussi âpres qu’abjectes, vivent dans une routine qui n’a rien de passionnant, d’excitant, et tous se ressemblent. Peut-être que ça leur plait, mais au bout du compte, ils râleront toujours au final de cette situation. La routine, est la préface des révolutions ! Suffit d'avoir le courage de tourner la page...
On croit pouvoir faire des choix. On fait une multitude de choix. Choix des meubles, choix des rideaux, choix de programmes télé, choix de quoi manger ce soir, choix de qui aimer, avec qui baiser… on tente de se persuader que c’est pour notre bien, alors qu’ils sont en fait dominés par une inquiétante réalité déconcertante : ils ne savent pas quoi faire pour sortir de ça, on ne sait jamais comment faire, on n’est jamais sûr de ce que l’on veut, on croit l’être, on doute, on s’interroge, on recule, puis on s’élance, sans savoir si l’on a fait le bon choix, mais en ayant cependant conscience d’une chose : on n’est pas prêt de changer de situation, peut-être par peur. Ou simplement parce qu’on y prends pas le temps. Le temps de s’évader ailleurs. Quelques instants. Loin de tout ce merdier. Mais non, nous n’avons plus le temps, nous ne faisons que fuir pour donner notre vie à ce qui ne nous fait pas envie. « L’homme a besoin de passion pour exister. » disait Eric Tabarly.
La routine est un confort. Notre vie de moutons est notre sécurité.
Alors on cesse d’attendre ce qui n’arrivera jamais. On chiale un bon coup, souffre une dernière fois, on lève la tête, et se promet de ne plus jamais retomber. On se lève, et sans réfléchir, on s’élance. On avance, imperturbable, ne prêtant nullement attention à ceux qui nous entourent. On est heureux, on est enfin devenu un vrai égoïste, personne ne peut nous faire basculer, on le sait, alors on en profite. On ne sait plus quoi dire. Alors on veut dormir, dormir sans rêver, sans souffrir, et sans se réveiller avec en tête toutes les mauvaises pensées de la veille. C’est impossible. Alors, on veut s’endormir, et ne jamais se réveiller.
Heureusement il s'est réveillé.
Il a enfilé ses chaussures, et couru, pour partir le plus loin possible, fuir cette réalité qui l’effrayait tant et cet avenir dont il n’avait pas envie. Il rêvait d’une autre vie, entre les phrases philosophiques les moins réalistes possible. Il courait après le ciel bleu, qu'il semblait apercevoir au loin. Il couru, sans jamais s’arrêter, courais jusqu’à en perdre haleine, avec comme seul but de contempler le ciel bleu, puis re-vivre, avec sa propre réalité. Dorénavant il marchera toujours les yeux fixés sur ses pensées...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWVQhM1K42kQCr9pqHdg12SuBNbub3KhqA4kQBFojYyM4fptncVnvMdUYkLJW3OQfHqwlwp95T1I10mQ9riIcPk_BRpGj50_4ozq4mzweNKAQ1bdr6NC9-c_cc-Il8WRtDs1CYOomvg3o0/s640/bruxelles-0418_41852594041_o.jpg)
On ne peut pas réussir. On ne peut pas s’élever, on ne peut pas briller. Ou alors on y parvient, ou on croit y être parvenu, mais cela ne dure qu’un temps, et on finit toujours par revenir à la réalité. L'équilibre est instable dans cette vie. Celle qui nous dégueule chaque jour à la figure. Celle que l’on tente de fuir dès lors qu’on a l’idée de vouloir vivre vraiment, devenir maitre de son verbe "être" et non plus l'esclave du "avoir", ou que certains tentent de nous faire rêver avec de beaux discours, reflétant eux-même une crainte immense de cette même réalité. On vit dans un monde répugnant. Un monde de fou !
Fuyez-le pendant qu’il en est encore temps. Appuyez sur la détente, vous souffrirez moins qu’en vous livrant à votre pitoyable vie. Lui a longtemps tout compris, il est déjà bien loin...
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