La pluie fine et onctueuse de mois d'octobre frappée sur nos anoraks, nous n'avions pas froid, ni chaud. On était bien car tout était bien. Le chemin était désert, nous étions seuls. Toi et moi, nous marchions en direction d'un horizon qui allait nous réserver de bien belles surprises. Nous l'espérions simplement, car nous vivions notre vie pour ça. Il était dix-sept heures, peut-être dix-huit...En cet fin d'après-midi, l'horloge n'avait que peu d'importance, voir aucune.
Au loin derrière nous vers les terres, nous pouvions apercevoir les fumées de cheminées d'un bourg disparaitre dans les nuages. Nous en sentions l'odeur. Des gens vivaient dans cet endroit isolé, chanceux de tant de beauté même si l'on nous raconter qu'une misère existait loin des grandes métropoles, la nature qui s'offrait à eux avait raison de leur choix. Qui pouvait prendre le droit de se plaindre ? Pas nous en tout cas. Encore quelques pas et nous arrivions au bout de nos espérances. Cet espoir de se retrouver seuls au bout de la terre, de ce monde. Un espoir facile à réaliser, celui de profiter d'un des moment les plus passionnant et doux d'une journée.
Ici le silence n'avait pas de prix. C'était un silence de géants. Nous étions des géants, des explorateurs, des aventuriers, des rêveurs... Nous pouvions voler loin dans nos pensées. Face à nous le soleil terminé son travail. Fatigué, perdant chaque secondes quelques mètres et plongea doucement derrière l'horizon.
Blottis l'un contre l'autre devant ce spectacle gratuit, nos existences prenaient de la hauteur. J'ai pris ta main. Je l'ai serrée très fort pour mieux communiquer la sensation qui traversa mon corps, pour mieux vivre cet instant, comme il se doit, toi et moi. Les battements de nos cœurs ne faisaient plus qu'un et ensemble, nous étions les maîtres de notre monde...
Au loin derrière nous vers les terres, nous pouvions apercevoir les fumées de cheminées d'un bourg disparaitre dans les nuages. Nous en sentions l'odeur. Des gens vivaient dans cet endroit isolé, chanceux de tant de beauté même si l'on nous raconter qu'une misère existait loin des grandes métropoles, la nature qui s'offrait à eux avait raison de leur choix. Qui pouvait prendre le droit de se plaindre ? Pas nous en tout cas. Encore quelques pas et nous arrivions au bout de nos espérances. Cet espoir de se retrouver seuls au bout de la terre, de ce monde. Un espoir facile à réaliser, celui de profiter d'un des moment les plus passionnant et doux d'une journée.
Ici le silence n'avait pas de prix. C'était un silence de géants. Nous étions des géants, des explorateurs, des aventuriers, des rêveurs... Nous pouvions voler loin dans nos pensées. Face à nous le soleil terminé son travail. Fatigué, perdant chaque secondes quelques mètres et plongea doucement derrière l'horizon.
Blottis l'un contre l'autre devant ce spectacle gratuit, nos existences prenaient de la hauteur. J'ai pris ta main. Je l'ai serrée très fort pour mieux communiquer la sensation qui traversa mon corps, pour mieux vivre cet instant, comme il se doit, toi et moi. Les battements de nos cœurs ne faisaient plus qu'un et ensemble, nous étions les maîtres de notre monde...
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