Rue de la poudrière.


C'était l'une de ces fins de journées estivales, lorsque la chaleur commence à se calmer, que les gens sortent de leurs boites climatisées ou rangent leur serviette de plage. Ça sent encore le monoï et le beignet. Il était trop tôt pour parler de soirée, mais trop tard pour parler de projet pour aujourd'hui. C'était ce moment particulier, où le temps semble flotter. Peut-être que c'était nous qui flottions. En tout cas, nous roulions à contre-sens des touristes qui rentrés de la plage, car notre bonheur était là-bas...

On le regarde et on s'arme de notre plus beau sourire, à s'en défaire la mâchoire. Il parait en plus, qu'il est encore plus beau lorsqu'on le regarde avec le cœur. Il parait. Nous sommes là, assis au bout de cette rue, l'horizon est nu, et en silence, il s'efface... Il est 23h, fin du spectacle. C'est au tour des étoiles d'entrer en scène. La marée est montée, la mer s'endort. Ne partons pas trop vite. Rentrons doucement à l'allure des rouleaux de vagues qui s'écrasent sur les remparts. Pas trop vite. Quelques longues minutes intenses, une bonne dizaine de mouettes qui dansaient devant nous, ou une vingtaine. Je crois. C'est du pareil au même, la recette nous l'avions. Une plage, des vagues, une mer, sa présence, et un coucher de soleil à vous en faire redémarrer la mécanique. Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac. Mon horloge, m'aurait-elle (enfin) écoutée ?





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