L'amour c'est comme l'amitié : faut trouver les bonnes personnes au bon moment et enrichir cette relation au fil des jours avant qu'elle ne s'épuise et se termine. Nous sommes tous différents, nos manières d'appréhender un obstacle ne se ressemblent pas, nous n'interprétons pas la forme d'un nuage de la même façon, nous changeons, pas en même temps et nous grandissons, différemment.
Alors les gens s'éloignent, les habitudes se modifient. Nous l'acceptons tous, plus ou moins bien. Reprendre à zéro, certains en seront toujours incapables, d'autres n'attendent que cela. Nous avons des façons de réagir bien inégales, tout n'a pas la même signification aux yeux de tout le monde, et tous ne se relèvent pas d'une chute. Certains vivront bien ce qui nous fera souffrir de longues années, et seront blesser à mort par ce qui nous parait anodin. Nous sommes des êtres humains, imparfaits avec nos défauts, nos guerres et notre égoïsme, mais dans toute notre indifférence, il faut retenir que ce qui nous rend plus fort, c'est que nous ne seront jamais vraiment tous égaux dans notre manière d'être... Nous sommes des roses fanées, capables de donner le meilleur, la beauté au monde, mais dont la noirceur a éteint à tout jamais tout trace de renouveau, d'avenir flamboyant ou d'amour véritable. Jusqu'à tomber à terre, nous décrocher de la branche, nous éteindre véritablement, et disparaitre, sans avoir jamais changer le monde, sauf peut être en pire. Enfin c'est ce qu'on veut bien nous faire croire.
Dans la vie, tu as une multitude de ressentis, d'interrogations, d'attentes. Nous sommes tous attirés par l'impossible, l'inconcevable, l'irréel...
Dans la vie, tu auras appris d'abord à avoir mal, à serrer les dents, à prendre les voiles. Tu auras souffert, au cœur surtout, les larmes à l’œil, la corde au cou. Tes sanglots se seront entendus dans le silence opaque de la nuit, comme un murmure, un cri sourd, une douce mélodie. Sous tes yeux assombris se sera creusée la fatigue de tes heures sans sommeil. On t'aura fait du mal bien sûr, on t'aura brisé le cœur à croire que plus jamais tu ne verras meilleur. Mais sous ces coups, ces blessures, ces attentes, se seront cachées les morsures, celle du temps, de l'amour déçu, de ces interminables attentes... La cicatrice aura finalement disparue, mais faut-il tourner la page ? Évidemment. Il faut sentir son cœur battre à nouveau, fermer les yeux et rêver mieux, oublier ces maux. Cela est parfois dur de devoir oublier, tourner la page, la raturer. Mais il le faut bien à un moment, histoire de ne pas se perdre soi même.
Et puis regarde aujourd'hui, les secondes se sont égrenées, et dis moi sans mentir, la vie n'est-elle pas belle à en crever ? Putain de contradiction, la vie est aussi belle qu'horrible... mais tout ça c'est loin, t'es plus tout seul maintenant et il a suffit d’un mot, pour que ton cœur ai une raison d’y croire.
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